mercredi 12 octobre 2011

Et ta soeur, elle est chez le coiffeur?


Et sinon aujourd'hui j'étais chez le coiffeur.

(Mais comme on est pas dans un blog mode, je vais pas te mettre une photo de ma tête, parce que je suis sûre qu'on s'en fout tous les deux.)

(Oui je parle comme si j'avais qu'un seul lecteur. C'est plus intime. Ça faire genre je suis Pascale Clark sur Canal + et toi t'es la célébrité.)

Donc j'avais besoin de me faire couper les cheveux, parce qu'ils faisaient des fourches et des boucles, et des nœuds de cravate aussi, pour ce que j'ai pu en juger. (Ou alors je m'entraîne à vivre sur un catamaran pendant mon sommeil, et je tisse mes cheveux en forme de nœuds marins. C'est la seule autre explication.)

Seulement, je connais pas de coiffeurs à Strasbourg. Avant, j'allais chez le coiffeur de ma mère, à Colmar, parce que à une époque bénie des dieux, elle me payait le coiffeur quand elle estimait que ça devenait trop horrible de me regarder en face dès le point du jour.

Seulement, la dernière fois que j'y suis allée, elle m'a pas payé le coiffeur. Et du coup, c'est la première fois que j'ai fait attention au prix.

- Alooors, un shampooing-coupe-brushing... 39 Euros s'il vous plaît.

C'était un peu comme de se prendre un coup de poing dans la glotte.

- Mais vous faites pas la réduction étudiante??! Pitié!

Implorai-je en dernier recours.

- Mais mademoiselle, C'EST la réduction étudiante!

Du coup, je suis allée chercher un nouveau coiffeur. Mais je suis partisane du moindre effort (et surtout de chaque minute gagnée que je vais pouvoir passer à faire de l’allemand en sanglotant « ma vie est trop moche », parce que ça fait dix ans que j’en fais et que je ne sais toujours pas décliner au datif). Et aussi, je ne suis pas difficile au niveau capillaire : du moment qu’on me laisse assez de longueur pour caler mes cheveux derrière mes oreilles quand je suis penchée sur mes études (en sanglotant, tu suis ?), et, surtout, du moment qu’on n’effile rien du tout. L’effilation est proscrite sur ma personne. A jamais.

(Vision d’horreur !)

Du coup, j’ai cherché un truc sur le campus et pas cher. J’avais le choix entre Self’Coif et Tchip (rien que le nom, quoi). Mais j’avais un très mauvais souvenir de Self’Coif, puisque la seule fois où j’y suis allée, je me suis effectivement retrouvée à tout faire moi-même : même ma coupe, je l’ai faite toute seule, chez moi, puisque la coiffeuse m’a coupé un-demi millimètre en trois secondes chrono, et m’a dit « Voilà, ça fera douze Euros, merci bien, les sèche-cheveux sont par là, au revoir ».

Donc je suis quand même allée chez Tchip. Ce nom, quoi. Je te jure, je m’en remets pas. Je pense leur demander si je peux pas faire un stage chez eux. (Intitulé de l’objet : « Bonjour, de toute évidence vous avez besoin de revoir votre plan com du début à la fin, vous voulez pas m’embaucher pour qu’on en fasse quelque chose de potable ? »)

Oui, car, contre toute attente, Tchip, c’est chouette. C’est pas cher et la coiffeuse a fait tout ce que je voulais. On dirait pas, comme ça, mais c’est pas si simple à trouver.

Flash-back 2007: 

 - Donc vraiment très simple, un carré structuré, juste pas trop court.
-         - Mouais. C’est un peu trop classique. J’ai bien envie de vous effiler tout ça.
-         - Nan mais j’ai pas très envie, en fait.
-         - Allez si, on effile. C’est bien, ça fait jeune, ça fait tendance.

Ca fait tendance PETASSE, c’est ça ! (C’est là que j’ai appris qu’il faut se méfier des coiffeuses qui possèdent le combo suivant : masticage de bubble-gum rose, fringues de chez Miss Coquines, maquillage bleu fluo.) (Et là, on se dit que j’aurais dû voir arriver la catastrophe.)

Par contre, l'inconvénient de se faire coiffer chez Tchip, c'est qu'ils prennent pas les rendez-vous. Donc j'avais une heure à attendre, et j'en ai profité pour lire mon bouquin sur l'interculturalité. 

Sauf que, quand la nana m'a emmené au lavabo pour me laver les cheveux et me mettre un soin, de livre, j'en avais nenni, puisqu'il était resté posé sur la table (avec mes lunettes, combo gagnant). Donc, pour les 5 minutes de pose de mon baume cheveux, la coiffeuse m'a proposé un magazine, et j'ai dit oui.

Sauf que l'objet qu'elle m'a tendu, c'était bien plus qu'un magazine. C'était l'entrée dans un monde parallèle.

Et comme je fais des études de communication/marketing (et aussi parce que c'est l'heure d'aller chez mon kiné me faire étirer le genou), je vais te faire un bon vieux cliffhanger à la sauce "séries américaines", et je vais te dire :
 
La suite dans le prochain article...

1 commentaire:

  1. ahahahah :D magique ! moi aussi les coiffeurs c'est pas trop mon truc , le dernier chez qui je suis allé c'était juste après être parti de colmar !! depuis je le fais moi même //// je compatis des bisous

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