samedi 31 mars 2018

Sorcière, sorcière, prends garde à ton derrière

Coucou les loulous!

Je m'excuse pour cette longue absence, mais en ce moment, c'est le calme plat dans ma vie, donc j'ai rien à raconter.

Rien, si ce n'est ce bouquin HALLUCINANT sur lequel je suis tombée lors de ma dernière virée en librairie, et qui était tellement ouf que je ne résiste pas à l'envie de te le résumer.


Alors, oui, je sais, c'est un ouvrage de niche, mais attends deux secondes tu vas voir c'est cool.

L'auteur, Rodolphe Reuss, est surtout connu pour être le terminus de la ligne C du tram de Strasbourg (3615 blague locale), et pour les intellos, c'est aussi un historien du XIXè siècle qui s'est notamment spécialisé dans l'histoire alsacienne.

Et donc, en 1871, alors que l'armée Prussienne ravage Strasbourg après la fin de la Guerre Franco-Allemande (et que l'Alsace, alors française, est redevenue allemande) (elle le restera jusqu'en 1918, à la fin de la Première Guerre Mondiale), Rodolphe Reuss est sur place, et il a le seum.

Il a le seum grave, même, parce que les Prussiens ont foutu le feu à la bibliothèque lors du bombardement de la ville, ce qui a provoqué la perte de plein d'ouvrages, non seulement super vieux, mais aussi extrêmement rares. (Et ça, t'imagines que pour un historien, y'a de quoi se foutre en rogne.)

Du coup, pour oublier les tourments de l'époque, Rodolphe se plonge dans son travail et se tourne vers le passé, et notamment une époque pas trop jojo : celle des procès de sorcellerie.


(Exactement ça.)

Il rédige donc ce bouquin, qui répond aux questions suivantes : Comment devient-on sorcier ou sorcière? De quels pouvoirs disposent les sorcières? Comment se déroulait le sabbat? Comment se passaient les procès des sorcières? Et, enfin, comment est-ce que tellement de gens ont cru à ces histoires de pouvoirs démoniaques au point de brûler vifs des milliers (oui oui, des MILLIERS) de personnes rien qu'en Alsace?

Pour ses recherches, l'ami Rodolphe se base principalement sur les archives de procès, et sur un bouquin de l'époque, le Malleus maleficarum (on dirait pas trop un nom de groupe de metal gothique?), qui pose déjà bien le ton dans sa vibe "les femmes, ces connasses":



(Mais oui! Le vrai latin, c'est pour les mous du gland!)

(Pour la petite histoire : oui, certes, l'étymologie du mot "femme" a été discutée, mais plutôt discutée dans le sens "est-ce que femina est un participe passé ou un participe présent", ce genre de discussions, t'vois.)

Bref bref, après cette trop longue intro, commençons à résumer ce bouquin.

Si je devais résumer le livre en une phrase, en fait, ça serait :

Etre une sorcière, cette putain de grosse arnaque.

Parce qu'en fait, même avant de parler des procès, rien que sur le fait de devenir une sorcière, tu te fais grave enfler.

Mais au fait, comment on devient une sorcière au Moyen Age?

(Petit aparté : le livre parle des XVIè et XVIIè siècles, qui techniquement se situent bien après le Moyen Age, vu qu'on a déjà l'imprimerie, le Roi Soleil, Jean de la Fontaine et ses petites fables passives-agressives, l'encyclopédie de Diderot, et Léonard de Vinci qui invente l'hélicoptère 450 ans en avance (aparté dans l'aparté : on est tous d'accord que Léonard de Vinci est un voyageur temporel? Non? Juste moi?) donc oui, on n'est plus au Moyen Age, mais DUDE ON BRÛLE DES GENS VIVANTS, donc tu m'excuseras si j'utilise encore le terme de "Moyen Age" dans cet article, parce que ça me ferait franchement trop mal de dire "Age de l'Humanisme" dans une histoire qui parle de BRÛLER DES GENS VIVANTS)

Bref bref Brejnev.

Pour devenir une sorcière, donc, c'est plutôt logique : il faut vendre son âme à Satan.

Par contre, là où c'est un peu décevant, c'est que y'a même pas besoin d'invoquer Lucifer, en mode "j'allume des cierges noirs et je trace un pentacle par terre avec le sang d'un bouc", ou autres trucs qu'on aurait vu dans Supernatural.


(Oui, tu te fais chier pour rien, Rowena)

En fait, il suffit d'être frustrée de la vie une seule fois (et je pense que quand on est une femme au putain de Moyen Age, ça doit arriver relativement souvent) (rapport au fait que c'était encore légal pour ton père de te vendre à des inconnus contre de l'argent ou une vache, tout ça), et pouf! Satan vient cash t'offrir ses services.

(Donc, pas la peine d'aller enterrer des ossements à minuit à un carrefour au milieu du maïs, ou que ne sais-je.)

Le Diable apparaît sous des traits humains; des fois des gens que les nanas connaissent, mais le plus souvent, sous les traits d'un bel inconnu.

Petit aparté pour mes soss' alsaciens : si vous avez l'un de ces noms de famille, félicitations, vous êtes d'engeance démoniaque, c'est plutôt la classe :


 (Faites quand même gaffe aux gens qui voudraient vous brûler, on sait jamais)

Le Diable propose donc aux femmes (des fois aux hommes, mais ils sont une très petite minorité) de les initier aux mystères de la sorcellerie; en échange, les femmes doivent lier leur âme à Satan, et lui promettre un tas de choses : de venir au sabbat une fois par an (le sabbat, c'est comme une sorte d'AG démoniaque), de mentir à la confession, et plein d'autres choses abominables, comme... manger de la viande le vendredi.


(V'là pour le mal incarné, quoi.)

Une fois que les sorcières ont promis de répandre le chaos en faisant des trucs aussi fifou que bouffer une côtelette, le Diable leur fait signer un contrat où il précise le nombre d'années où il leur accorde le privilège d'exercer leur magie. Mais comme c'est le Diable, il aime bien les karna en grattant l'un des chiffres (romains) une fois le contrat signé, comme ça c'est genre : ha ha ! Tu pensais pouvoir être une sorcière pendant vingt ans? LOL NOPE, dans dix ans ton âme est à moi.

(Mais en même temps, c'est Satan, donc est-ce qu'on est vraiment surpris?)

Ce qui est vraiment surprenant, par contre, c'est à quel point les pouvoirs des sorcières étaient pourris. Parce que bon, c'est des gens qui sont censés être les agents employés par Satan pour répandre le mal sur terre, donc on pourrait croire que Satan leur filerait des pouvoirs un peu cools. Non? Non.

En fait, dans la majorité des procès, les accusations de "sorcellerie" se portent sur des histoires de maladies mystérieuses qui auraient frappé les hommes ou le bétail, et qui s'avèrent au final être, soit des maladies normales, soit des cas d'empoisonnement, et excuse-moi mais est-ce que ça vaut vraiment le coup de vendre son âme au Diable si c'est pour finir par verser du mercure dans la tasse d'un gus comme le dernier des ploucs? Je ne crois pas.

Pareil pour une autre accusation commune aux procès, celle d'avoir ruiné des récoltes: en gros, on pensait que les sorcières avaient le pouvoir d'invoquer des tempêtes, du brouillard, des orages de grêle, etc.

Alors on ne va même pas parler de la facilité de blâmer les sorcières dès qu'il pleut un peu trop (on dirait ma mère qui blâme tous les maux de la terre sur les jeux vidéo), mais ce qui me tue, c'est le fait que, dans la croyance populaire, on pouvait contrer ces sortilèges en faisant sonner les cloches du village. Et... c'est tout.

MAIS?

MAIS VOUS BRÛLEZ DES GENS POUR QUOI, AU JUSTE?

Parce que là, entre les "sorts" qui sont en fait juste des empoisonnement à la belladone, et les "sorts" qu'on peut contrer tellement facilement qu'il suffit de faire sonner une pauvre cloche, vous avez peur de quoi, en fait?

Sans déconner, ce qui m'a le plus choqué en lisant ce livre, c'est pas tant la croyance aux sorcières et aux maléfices (on parle quand même du Moyen Age), mais le fait qu'on avait tellement peur de sorcières TELLEMENT NULLES.

J'veux dire, dès qu'elles ont un pouvoir un peu cool, y'a un "mais" qui rend ça pourri. Genre, y'a des histoires de sorcières qui se changent en animaux, a priori c'est un pouvoir qui pète la classe. Mais ensuite, le bouquin nous explique qu'elles peuvent pas se re-changer en humains quand elles veulent! Et du coup, y'a des histoires ridicules comme celle d'une sorcière de Sélestat qui se change en cheval (alors déjà, pourquoi un animal aussi pourri?) (chais pas, moi, change-toi en loup!) (c'est quand même pas à moi de t'apprendre ton métier, merde) et ensuite elle arrive pas à se retransformer en humaine à temps, et ELLE SE FAIT FERRER.


(Déplorable, 0/20, Harry Potter sans ses lunettes aurait fait mieux)

Bref, comme le résume Ro-ro: 


(Merci.)

Bon, maintenant qu'on a parlé des superstitions de l'époque, passons aux choses sérieuses : les procès.

Alors, un petit point intéressant : les procès du XVIè et XVIIè siècle sont techniquement gérés par des tribunaux laïcs, et pas directement par l'Eglise.

(Même si bon, voilà, on était quand même bien avant la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat, et donc le clergé catholique et protestant participait quand même de vachement près à tous les procès, ainsi qu'aux séances de torture.) 

Qui retrouvait-on dans les procès de sorcellerie? Eh bien, selon Rodolphe, absolument tout le monde – riches, pauvres, nobles, commerçants, paysans, clochards, gens de la ville ou de la campagne, et même membres du clergé – personne n'était à l'abri, c'était la paranoïa totale:


Aux procès, on trouve des hommes, des enfants aussi (eh, on n'est plus à ça près, non?) mais surtout, surtout des femmes.

Pourquoi principalement des femmes? J'ai envie de répondre "parce que le patriarcat, comme toujours" mais je vais élaborer juste un poil:

D'abord, l'Eglise de l'époque était pas ultra-copine avec les femmes en général, et il était "connu" au sein des gens de foi que les femmes étaient plus faibles d'esprit que les hommes, et donc plus susceptibles aux influences du Malin.


Et puis bon c'était pas que les gens d'église, hein, c'était un peu la fête de la misogynie à l'époque, et c'est donc logique qu'on rencontre souvent des femmes au banc des accusées – notamment parce que l'un des pouvoirs présumés les plus importants des sorcières, c'était la capacité à faire tourner les têtes des hommes.


(Pense "philtres d'amour" et autres sortilèges à base de mèches de cheveux.)

En plus de leurs facultés de rendre les hommes fous d'eux, les sorcières étaient également réputées pour lancer des sorts d'impuissance et d'infertilité à leurs victimes.

Rodolphe Reuss nous raconte d'ailleurs que c'était chaud pour un homme frappé d'un tel sortilège de trouver qui l'avait maudit, et qu'il devait alors procéder à un petit examen de sa vie:


Et j'imagine qu'ensuite il va trouver la nana pour s'excuser et demander qu'elle lève le sort...


AH OUAIS D'ACCORD VOUS ETES TOUS DES MALADES OKAY PARFAIT.

Une autre raison pour la présence massive de femme sur le banc des accusées, c'était le fort taux de mortalité infantile, qu'on expliquait à l'époque facilement (vu qu'on ne connaissait pas la médecine ni l'hygiène) : bébé mort = sage-femme sorcière. (Et évidemment, il n'y avait pas d'hommes accoucheurs, donc forcément, surreprésentation de femmes à ces procès.)

Et comme on va le voir, il y avait même pas besoin d'un cadavre à la clé. En fin de compte, il suffisait de très peu pour se faire accuser de sorcellerie – ci-dessous, certaines des accusations révélées dans les archives des procès alsaciens : 

- visage repoussant (merci)
- a proféré des paroles menaçantes contre autrui dans un moment de colère (super)
- bruit insolite dans la maison (sérieusement)
- présence d'un animal domestique soupçonné d'être Satan déguisé (vous avez fumé)
- médicaments étrange dans une armoire (c'est carrément Desperate Housewives)
- paroles murmurées pendant le sommeil (putain c'est la police du rêve, c'est 1984)

Et, COMME S'IL N'Y AVAIT PAS ASSEZ DE BALANCES PARTOUT, la source première de mise en examen des sorcières, ça reste les "aveux" des autres sorcières, à qui on demande, lors de leur procès, de dénoncer toutes les autres adeptes de Satan qu'elle connaissent – dénonciations qui vont, selon les procès, de quinze à soixante personnes, donc l'effet boule de neige se pose là.

Et c'est super bien fait, parce qu'elles ont même pas besoin de nommer des gens elles-mêmes : le tribunal a déjà une liste des gens suspects, et ensuite, il suffit de lire les noms à la sorcière pour qu'elle réponde par "oui" ou par "non".

Et si elle répond "non" à tous, on la torture jusqu'à ce qu'elle dise "oui".


(DU GÉNIE)

Imagine le temps qu'on gagnerait en instruction si tous les procès se déroulaient comme ça!

- Et donc, Michal, c'est vous qui avez volé l'orange du marchand?
- Vous êtes fous, c'est pas moi!
- Eh ben on va vous torturer jusqu'à ce que ça soit vous.
- Et ensuite je serai libéré?
- Ah ben non! Ensuite on vous brûle.
- Et.... si je dis rien?
- On vous brûle aussi, mais plus lentement.

En fait, le procès était fait de telle manière que, dès que quelqu'un était accusé de sorcellerie, cette personne allait brûler, c'était fatal, c'était automatique, c'était inéluctable.



Du coup, c'était plutôt pratique pour les gens de l'époque : si t'aimais pas quelqu'un, hop! Tu le faisais brûler, bon débarras. Exemple particulièrement savoureux : Rodolphe Reuss cite le cas d'un fils qui accuse sa mère de sorcellerie pour toucher son héritage tout de suite, et "dans l'espoir de hâter la procédure, offre de la brûler à ses frais". 


(J'en connais une qui doit avoir le seum que la mortalité infantile ait pas chopé celui-là.)

(Aparté: je suis bien contente que ces procès n'existent plus, parce que, connaissant ma nature rancunière, je pense que j'aurais fait pas mal de victimes si j'avais vécu à cette époque.)

(RIP Aurore Meyer du CP qui avait des meilleures notes que moi, RIP Marie du CM1 qui m'a volé ma meilleure amie, RIP ma belle-mère qui m'a interdit de lécher le couteau à Nutella, RIP Dimitri en Terminale qui m'a trompée avec une meuf de Mulhouse, RIP la boulangère qui m'a un jour rendu la monnaie en disant "voilà jeune homme".)

(On est au dix-septième siècle et vous êtes tous morts, et franchement, je suis probablement morte avec vous, vu le rythme auquel vont les choses à cette époque.)

Ces procès de sorcières, c'était probablement l'un des appareils judiciaires les plus biaisés possibles : déjà, la personne qui accusait une sorcière n'avait aucune preuve à fournir ; c'était à la sorcière de réfuter les accusations, et sérieusement, va réfuter "t'es moche et ton chat on dirait Satan", sans déconner.


Ensuite, la sorcière avait théoriquement droit à un avocat, MAIS le petit souci, c'est que dans la majorité des cas, les avocats étaient jugés pour sorcellerie eux-mêmes, une fois que la sorcière avait été brûlée.

(LOL)

Le juge lisait à l'accusée les dépositions contre elles, la sorcière niait, ensuite on allait la torturer, et on lui reposait la question. Si elle niait encore, on retournait la torturer, et ainsi de suite jusqu'à ce qu'elle "avoue" tout ce qu'on voulait.

(Et, comme le signale Rodolphe Reuss, les accusés étant souvent des femmes, et les bourreaux souvent des hommes, EVIDEMMENT ON LES VIOLAIT AUSSI, HEIN, parce que ce serait pas assez fun de SEULEMENT les brûler, les fouetter, leur arracher les ongles, leur disloquer les membres, leur broyer les articulations avec une vis, ou les empêcher de dormir pendant des jours.)

Une fois que les sorcières avaient cédé à la torture, on les reconduisait devant le juge, et la suite est franchement pas mieux:


(Ah, les inquisiteurs, ces petits taquins.)

Si la sorcière ne cédait toujours pas, on appelait souvent des prêtres (catholiques ou protestants, selon la confession de l'accusée), qui venaient lui dire que c'est bon, si tu dis oui à tout, okay on va te brûler, mais Dieu te pardonnera et t'iras au Paradis et ce sera tip top.

Si, malgré tout cela, l'accusé ne cédait pas, on était obligé de l'acquitter (tu te doutes que c'était plutôt rare), et, même innocenté, c'était pas la joie : l'accusé était souvent expulsé du pays, mais avant ça, il devait PAYER LES FRAIS DU PROCÈS.

Sans déconner!

Imagine le truc, quoi! On t'arrête pour un crime que tu n'as pas commis, on te torture des jours et des jours, et quand on te relâche, tu dois PAYER LES FRAIS DE DÉPLACEMENT DU BOURREAU! 


Si l'accusé était acquitté, la ou les personnes qui l'avaient accusé de sorcellerie n'étaient pas inquiétées par la justice du tout – sauf rares exceptions, comme nous l'explique Rodolphe :


Pour la grande majorité qui cédaient sous la torture, c'était direction le bûcher, avec aucune exception – même pour les miraculés:


(Je dirais bien que je suis choquée et déçue, mais si tu connais Thann, c'est pas vraiment une surprise.)

Une fois la sorcière exécutée, tous ses biens étaient confisqués et revenaient au fisc, qui s'en servait pour payer le salaire des magistrats et des fonctionnaires. Et, évidemment, si un membre de la famille venait réclamer des biens confisqués, devine ce qui leur arrivait? Bingo! Ils étaient accusés de sorcellerie et brûlés.


(C'était drôlement pratique, dis donc.)

En termes de chiffres, c'est super difficile d'estimer combien de personnes ont été brûlées sur toute la région Alsace (ou sur tout le territoire français, ou sur toute l'Europe) pendant ces deux siècles, mais les chiffres qu'on a font froid dans le dos : entre 1629 et 1642, on a brûlé 91 sorcières à Sélestat (ce qui fait une moyenne de 7 par an, dans une ville de même pas 5000 habitants). A Strasbourg, on parle de 5000 personnes en 20 ans. Et puis alors, à Thann, je laisse un extrait de la chronique de la ville parler par elle-même:


BON.

BON BON BON.

C’ÉTAIT BIEN DÉPRIMANT, TOUT CA.

C'était tellement déprimant que je galère grave à trouver une manière humoristique de clôturer cet article.

Du coup, je vais laisser les gens les plus drôles de l'univers (c'est les Monty Python) s'en occuper à ma place.



Voilà, j'espère que cet article t'a plu (et qu'il t'a appris plein de choses cool pour briller en soirée mondaine.)

("Ha ha, oui, les voitures sans conducteurs, un sujet passionnant, mais est-ce que vous avez lu cet article sur les procès des sorcières au dix-septième siècle en Haute-Alsace?")

Et je te donne rendez-vous bientôt pour des aventures plus joyeuses (promis).